Travaux au sein d'une équipe

LES MAQUETTES ET FAC-SIMILÉS DU MUSÉE DU VIN DE CHAMPAGNE ET D'ARCHÉOLOGIE RÉGIONALE D'ÉPERNAY 

En 2021 a réouvert à Épernay (51) le Musée du Vin de Champagne et d’Archéologie régionale, fermé depuis plusieurs années, suite à sa rénovation suivant le projet mené par l’agence Frenak et Jullien à Paris suite au concours gagné par l’agence en 2016.


C'est dans le cadre de ce projet de mise en œuvre des nouvelles présentations que j’ai eu le plaisir d’avoir à m’occuper de l’ambitieux programme de maquettes, outils pédagogiques et fac-similés dans une mission séparée en tant que concepteur, puis en étant en charge du suivi de réalisation. Ma mission s’est déroulée du concours à la livraison, en passant par les différentes phases d’étude, les appels d’offres et la réalisation des différents dispositifs de médiation. Elle a été effectuée en collaboration avec l’agence Frenak et Jullien en charge de la muséographie d’une part et l’équipe de conservation du musée d’autre part, tous dispositifs produits devant bien évidemment s’intégrer à la nouvelle scénographie des collections tout en répondant au mieux aux objectifs pédagogiques attendus. A cette fin des échanges constants et sympathiques avec Jonathan Simon, responsable du développement des publics et de l'action culturelle du musée ont permis de définir au mieux les différents dispositifs avant les appels d’offre puis de régler efficacement en cours de réalisation les questions qui ont pu être soulevées.

La variété des sujets traités correspondant aux quatre sections du musée(Histoire du sol, Histoire de l’implantation humaine en Champagne, Histoire du vin de Champagne, Les collectionneurs) et le nombre important d’objets à produire (23 maquettes, 7 plans tactiles, 25 fac-similés, 20 outils pédagogiques) dans un délai très court (2 ans de conception environ puis un peu plus d’un an de réalisation) ont été les principales contraintes du projet, contraintes auxquelles se sont ajoutés les aléas inévitables d’un projet de cette envergure (évolution de la programmation, contraintes techniques diverses) mais aussi les différents confinements liés à la COVID-19, qui ont retardé les livraisons et compliqué la phase de suivi. 

Ils expliquent aussi le nombre important de lots (6 lots, dont 3 de maquettes, 2 de fac-similés et 1 d’outils pédagogiques) et d’entreprises retenues pour la réalisation de l’ensemble de dispositifs (3). Au vu des délais, cette solution de lots multiples est apparue comme préférable pour que les entreprises retenues puissent produire les objets demandés dans les temps. Par ailleurs, les lots ont été établis en fonction des spécificités d’ensemble d’objets à produire avec pour objectif de chercher à garantir pour chaque ensemble une constante d’écriture lors de la réalisation. Ainsi, par exemple, il est apparu préférable que les maquettes réalistes de la section « Histoire de l’implantation humaine en Champagne » traitant d’archéologie soient dans le même lot pour qu’elles soient toutes réalisées par la même entreprise et ainsi que matières, couleurs et traitements des détails se retrouvent d’une maquette à l’autre pour former un ensemble cohérent. Cette approche a prévalu à l’ensemble des lots (Maquettes de la section archéologie, Maquettes de la section vin de Champagne, Dioramas de la section géologie, Fac-similés de la section Archéologie, Fac-similés de la section Collectionneurs, Outils pédagogiques).

C’est donc selon cette logique que je vais vous présenter ce travail en suivant l’organisation du parcours de visite. Seul le lot « Outils pédagogiques » qui couvre les dispositifs de ce type présents dans l’ensemble des sections sera dans un second article.

La section "Histoire du sol" - Les dioramas

La section « Histoire du sol » occupe une salle du rez-de-chaussée du Château Perrier, grande bâtisse construite au XIXème siècle et abritant le musée d’Épernay depuis plusieurs années. Cette salle est un passage obligé pour les visiteurs qui en la traversant rejoignent l’escalier et l’ascenseur qui desservent les étages où sont situées les autres sections du musée.


Dans cet espace relativement restreint, les présentations traitent principalement de géologie et comprennent une intéressante collection de fossiles et coquillages couvrant différentes périodes géologiques. Pour accompagner ces collections, le musée souhaitait présenter des illustrations qu’elle avait fait réaliser en parallèle par un illustrateur spécialisé dans ce type de représentation et reconstituant les paysages de ces différentes périodes en y figurant la faune et la flore correspondantes. Mais le manque de place et le souhait des scénographes de valoriser ces représentations par un dispositif plus ambitieux ont amené à la réalisation de 4 petits dioramas placés entre les vitrines contenant les collections, chaque diorama correspondant à une période. 

Ces dioramas ne sont pas visibles d’emblée et ont été conçus pour tirer parti au maximum du peu d’espace disponible. Cachés derrière des judas à faire pivoter par le visiteur, des hublots de 10 cm de diamètre ouvrent sur les dioramas au travers de loupes accentuant la profondeur des perspectives forcées des reconstitutions en volume des « paysages » représentatifs des périodes géologiques à présenter. Faune et flore sont figurées en volume. Une variation dans l’éclairage de chaque diorama simule l’alternance du jour et de la nuit, accentuant le côté magique de l’ensemble. Suivant le souhait de l’équipe de conservation, un cinquième judas cache lui un dispositif présentant des coquillages équivalents à ceux présentés dans les vitrines attenantes et permettant, au moyen d’une lampe UV, leur coloration, invisible en lumière naturelle.


 
Plans de principe des dioramas
La salle consacrée à l'Histoire du sol
Les dioramas sont cachés derrière les judas associés aux vitrines

Réaliser correctement ces dioramas demandait une compétence particulière : en parallèle des questions techniques liées à la construction des dioramas eux-mêmes et leur intégration complexe à la scénographie, il fallait être capable de mettre en volume animaux et végétaux à reproduire à partir de simples représentations en dessin tout en restant fidèle à l’esprit de l’illustration originale. A l’issue de l’appel d’offres, c’est l’entreprise AOF Maquettes qui a été retenue pour réaliser ces dispositifs et leur capacité à répondre à notre demande concernant la mise en volume des illustrations fournie s’est avérée exceptionnelle et a fait de cet ensemble complexe à réaliser une réussite.


Un des dioramas réalisés
 
La section "Histoire de l'implantation humaine en Champagne" - Les maquettes

La section « Histoire de l’implantation humaine en Champagne » occupe tout le 2ème étage du bâtiment et couvre la période allant du Néolithique au haut Moyen-Âge. Elle présente les riches collections du musée concernant ces périodes et pour compléter et accompagner ces présentations d’objets archéologiques, le programme prévoyait un ensemble de maquettes, fac-similés et outils pédagogiques.

 


Ces maquettes ont pour objectif de donner au visiteur une image de l’habitat contemporain des objets figurant dans les collections ou les replaçant dans leur contexte. Aussi l’équipe du musée désirait-elle pour ces maquettes un traitement réaliste, les maquettes se devaient d’être animées de personnages reconstituant des scènes de la vie quotidienne. Par ailleurs, toutes ces maquettes proposant une hypothèse de reconstitution de sites archéologiques réels situant dans la région, des échanges avec des archéologues compétents ou ayant effectués des fouilles sur les sites en question devait bien sûr prévue, les maquettes devant au final être validées par les archéologues avant présentation. 

 

Cette approche semblait tout à fait appropriée pour ce type de maquette et je ne l’ai bien sûr pas remis en cause. Par contre, elle nécessitait de transmettre au maquettiste un grand nombre d’informations précises car ce type de maquette laisse peu de place au doute et à l’approximation. Il faut être capable de présenter une hypothèse de reconstitution acceptable scientifiquement. Ce type de maquette est souvent complexe à réaliser, car parfois, l’information manque. Il faut donc chercher ailleurs, se baser sur une source équivalente et accepter des solutions qui, si on ne peut en être sûr à 100%, paraissent probables, ou acceptables. Il faut aussi toujours garder à l’esprit l’objectif de la maquette pour ne pas s’égarer dans des questions qui ne sont pas l’objet. Ceci est en fait vrai pour toutes les maquettes, mais c’est encore plus nécessaire pour des maquettes offrant des hypothèses de reconstitution comme des maquettes.

Dans le cas présent, c’est grâce au travail effectué conjointement avec Jonathan Simon et à la disponibilité des différents archéologues concernés que cela a été possible, chacun répondant toujours au mieux aux demandes tout en ayant conscience des enjeux et des limites de ce genre d’exercice. 

Par ailleurs, il me semblait indispensable pour ce type de maquette de retenir un maquettiste capable d’une interprétation sensible de la réalité et de tenir sur cet ensemble de 7 maquettes de sites un traitement homogène malgré les diverses échelles et sujets, car des maquettes réalistes peuvent vite devenir criardes voire caricaturales. Nous avons donc été très attentifs à ce point lors de la sélection de l’entreprise et c’est la société Art du Petit de Stéphane Roggue qui a été retenue.


La finesse du travail de Stéphane Roggue, ses compétences dans le domaine de l’archéologie, son habilité à animer les maquettes de scénettes et de détails qui renforcent le rôle des maquettes comme support de médiation sans perdre de vue l’objectif pédagogique premier de l’objet a permis la constitution d’un ensemble de maquettes dont la qualité est remarquable et correspond parfaitement aux attentes. Par ailleurs, les échanges constructifs en cours de fabrication avec le maquettiste, l’équipe de conservation et les archéologues l’ont rendu particulièrement passionnante, ces maquettes étant à chaque fois l'occasion de mettre en volume une hypothèse de reconstitution chacun des sites montrés à une époque donnée dans un souci constant de précision et d'authenticité et en gardant toujours à l'esprit le but pédagogique des objets produits.

Suivi de réalisation de la maquette de l'allée couverte
Suivi de réalisation de la maquette de la crayère néolithique
Suivi de réalisation de la maquette du site de Pont-sur-Seine à l'époque mérovingienne

Si le traitement des maquettes est toujours réaliste, les échelles sont diverses et ont été déterminées en fonction des sujets, en cherchant néanmoins à limiter les échelles utilisées. Dans le cas de maquettes montrant un organisation urbaine ou agricole (ferme romaine, village gaulois), le 1/200ème a été choisi car il permet de montrer un territoire relativement vaste sur une surface relativement petite, tout en permettant de rester relativement vague sur certains détails. Par contre, dans le cas de maquettes montrant avant tout une activité ou un élément spécifique (mine néolithique, atelier de potier, voie romaine) l’échelle plus grande du 1/50 a été choisie car elle permet de rentre plus loin dans le détail, en particulier dans le cas présent dans les personnages et les scènes reproduites. 

A noter que certaines échelles ont été légèrement adaptées pour faciliter la représentation de personnages et permettre au maquettiste de pouvoir utiliser plus facilement des éléments issus du commerce. Ça a été le cas par exemple pour la maquette de la voie romaine, pour laquelle l’échelle est en fait le 1/56ème, des figurines de romains étant disponibles à cette échelle auprès de fabricants de soldats miniatures. C’est d’ailleurs une donnée qui peut être prise en compte lors de la préparation de maquettes archéologiques.

A noter aussi qu’une maquette isolée a été réalisée à l’échelle encore plus grande du 1/20ème, ceci pour reprendre l’échelle d’une maquette figurant dans les collections sur un sujet équivalent et présentée sur la même table.

Crayère néolithique - échelle 1/50ème

Site de Pont-sur-Seine au néolithique - échelle 1/200ème

Voie romaine - échelle 1/50ème

Ferme romaine - échelle 1/200ème

Site de production de poteries - échelle 1/50ème

Initialement, le musée souhaitait aussi rendre ces maquettes archéologiques accessibles à un public mal-voyant ou au minimum faire réaliser un support de médiation pouvant transmettre à un public empêché les informations principales que les maquettes. Des maquettes réalistes telles que celles souhaitées et réalisées étant trop fragiles pour être manipulées ou touchées et devant donc être présentées sous capot, des plans tactiles ont donc été produits. Placés dans des tiroirs devant les maquettes, ils servent à la fois de supports de médiation pour public empêché et de légende des maquettes. Ces plans tactiles ont été réalisés par l’imprimerie Laville dans le cadre de la mission de l’Atelier du Petit.


Une maquette et son plan tactile

La section "Histoire de l'implantation humaine en Champagne" - Les fac-similés

Cette même section « Histoire de l’implantation humaine en Champagne » comprend une vingtaine de fac-similés d’objets archéologiques de types divers présentés dans les collections : céramiques, objets divers en alliages cuivreux, bijoux en or.

 


Le but de ces fac-similés était double. Bien sûr, il s’agissait d’une part de permettre au public de toucher des copies des objets présentés sous vitrine, copies autant que possible réalisés dans les mêmes matériaux utilisés que ceux utilisés pour la fabrication des objets originaux. Mais il s’agissait d’autre part de présenter ces objets dans leur état d’origine et non dans leur état archéologique. Les métaux devaient retrouver leur éclat d’origine, les vases et pots être complets et tels que prêts à l’emploi. 

Ces diverses attentes soulevaient une question : fallait-il chercher à une solidité maximale de ces objets amenés à être manipulés par le public, et dans ce cas privilégier la réalisation de ces fac-similés dans des matériaux synthétiques imitant les matériaux d’origine, ou fallait-il mettre en avant l’authenticité des techniques et des matières, au risque de mettre en salle des objets relativement fragiles? Si les objets en métal ne posaient pas de problème, il n’en était pas de même bien évidemment pour les objets en céramiques, par essence plus fragiles. Les méthodes de fabrication de ces fac-similés elles-mêmes et donc la complexité de la réalisation allaient dépendre de la solution retenue. Au stade de l’appel d’offres nous avons donc laissé cette question ouverte, tout au moins pour les céramiques, laissant aux entreprises qui répondaient le choix de répondre en fonction de leur expérience.

C’est l’entreprise Lythos qui a été retenue et là encore, le travail fourni est remarquable. Aucun moulage n’étant possible, les bijoux en métal ont été recréés et modelés à partir de dessins et de photographies pour permettre la réalisation d’un moule qui a servi à l’obtention de tirage dans les métaux désirés. Les copies de vases et pots en terre cuite ont de la même manière été recréés par une céramiste, les teintes et matières ayant été mise au point sur échantillons validés par le musée. Pour répondre à la question de la solidité, les pièces ont été renforcées et les épaisseurs légèrement augmentées sans que ce soit visible ou perceptible, ce qui a permis de présenter des fac-similés réalisés dans les mêmes matières que les objets originaux en limitant le risque de casse.

Fac-similé d'un bracelet
De l'objet original au fac-similé présenté en salle

Fac-similé d'un vase
Du relevé sur l'objet original au fac-similé présenté en salle
Fac-similé présenté à côté de l'original en vitrine
 
La section "Histoire du Vin de Champagne" - Les maquettes

Installée au premier étage du musée, la section « Histoire du Vin de Champagne » retrace l’histoire de la production de Champagne, les collections se composant pour une bonne part d’outils et machines anciennes liées à la récolte du raisin et aux techniques de préparation du vin et à la mise en bouteille.


En accompagnement de ces collections, le programme prévoyait pour cette section des maquettes de type maquette d’architecture représentant des bâtiments liés à l’histoire de la production de Champagne et une série de maquettes de machines permettant de faire figurer au milieu des collections de machines anciennes leurs équivalents contemporains. 

Très vite, il a été décidé que ces maquettes plus techniques que celles de la section « Histoire de l’implantation humaine en Champagne » seraient d’un autre type, monochromes ou blanches, la couleur n’étant utilisée que pour mettre en avant des points que la maquette doit illustrer plus particulièrement.

Ainsi, par exemple, pour la maquette de Fort-Chabrol, institut de recherche sur les maladies de la vigne et la manière de les combattre créé à Épernay au XIXème siècle, la couleur n’est présente que dans les intérieurs pour mettre en avant leur importance, le reste de la maquette étant monochrome à part la façade principale afin de souligner la qualité de l’architecture du bâtiment. Cette maquette analytique est en fait conçue pour présenter dans le détail la fonction de cet institut de recherche. Aussi comporte-elle deux faces, une première représentant la façade principale dans sa totalité et dans son site, avec les vignes expérimentales au premier plan, l’autre face étant largement écorchée pour montrer l’intérieur du bâtiment. Le parcours de visite offrant au visiteur dans un premier temps la première face de la maquette puis, en contournant la table support de la maquette, la seconde face et les intérieurs, cette configuration permet à la maquette, accompagnée de cartels reprenant chaque point qu’elle détaille, de remplir au mieux son objectif pédagogique.

Les autres maquettes architecturales de la section sont conçues dans le même esprit d’adaptation des cadrages et écorchés et utilisation de la couleur en fonction de ce que la maquette doit mettre en avant.

Maquette de Fort-Chabrol - 1/100ème

 

La section comprend par ailleurs une série très particulière de 6 maquettes représentant les principales machines présentes dans une chaîne de production contemporaine de Champagne : pressoir, cuves, tireuse, remueur automatique, dégorgeuse, habilleuse. Afin de constituer un ensemble cohérent, ces maquettes sont toutes représentées à la même échelle, au 1/10ème, de manière précise. Toutes sont gris métallisé, la couleur principale des machines réelles, la seule touche de couleur étant le vert des bouteilles de Champagne. La scénographie ne prévoyant pas de les présenter sans capot, les maquettes ont été conçues de manière à tirer parti du fait que les machines réelles soient protégées par des cages vitrées pour que ces cages constituent les capots des maquettes, les éléments dépassant étant réduit au minimum. Accompagnées de vidéos montrant les machines en activité, les maquettes sont présentées en centre de salle, sur deux grandes tables formant un ensemble continu. Sur les socles des maquettes, des représentations schématiques figurent l’état de la bouteille à l’entrée et à la sortie de la machine. Il est à noter qu’une des maquettes, celle du remueur automatique est manipulable par le public, qui peut faire tourner les palettes manuellement.


Maquettes de la chaîne de production du Champagne - 1/10ème
Graphismes accompagnant les maquettes
de la chaîne de production du Champagne

A l’issue de l’appel d’offres, c’est là aussi l’entreprise AOF Maquettes qui a été retenue et le résultat a répondu parfaitement aux attentes. La maquette de Fort-Chabrol est selon moins partciulièrement réussie, tant en tant qu’objet qu’en tant de support pédagogique et sa mise au point avec les équipes du musée a été particulièrement intéressante. Il est à noter que pour les maquettes des machines, si dans un premier temps l’utilisation d’impression 3D à partir des fichiers obtenus auprès des fabricants a un temps été envisagé, la complexité de leur simplification en vue de réaliser les maquettes souhaitées a rapidement orienté les maquettistes vers des solutions plus classiques où l’impression 3D n’est utilisée que partiellement. 

Il est à noter que la série comprenait aussi une reproduction fidèle au 1/5ème environ de la face avant sculptée du foudre Pommery, œuvre monumentale réalisée au début du XXème siècle par les Champagnes Pommery à des fins publicitaires, objet que le musée souhaitait pouvant être touché par le public. Un scan 3D de l’objet original étant impossible vu sa taille et sa complexité, sa reproduction a dû être réalisée à partir de relevés sommaires et de photographies. Et là encore, la capacité de l’équipe d’AOF Maquettes à réaliser ce travail avec si peu d’éléments s’est avérée tout à fait remarquable.

 

Foudre Pommery - Relevés sur place
Foudre Pommery - Reproduction au 1/5ème



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